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Lundi, 10.02.2014 — 18:30
Abbaye de Neumünster, Salle E. Dune, 28, rue Münster, Luxembourg-Grund
Histoire
Christopher Clark - Comment l’Europe a marché vers la guerre - conférence
Les Somnambules, Eté 1914 : Comment l'Europe a marché vers la guerre

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Christopher Clark.

 Les somnambules, Eté 1914 : Comment l'Europe a marché vers la guerre.

Conférence 

Dans le cadre du cycle « Commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale », Christopher Clark a exposé ses thèses sur les causes de la Première Guerre mondiale, qu’il avait développées dans son dernier livre, Les Somnambules, Eté 1914 : Comment l’Europe a marché vers la guerre. Il s’est entretenu avec l’historien Denis Scuto de l’Université du Luxembourg.

Christopher Clark  enseigne à Cambridge. Il est le premier historien non-germanophone à recevoir le Prix « Historisches Kolleg ».

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Les somnambules, Été 1914 : Comment l'Europe a marché vers la guerre Le 28 juin 1914, dans Sarajevo écrasée de soleil, un certain Gavrilo Princip se réfugie à l'ombre d'un auvent pour guetter le cortège officiel de l'archiduc François-Ferdinand... Cinq semaines plus tard, le monde plonge dans une guerre qui entraînera la chute de trois empires, emportera des millions d'hommes et détruira une civilisation. Pourquoi l'Europe, apparemment prospère et rationnelle, était-elle devenue si vulnérable à l'impact d'un unique attentat perpétré à sa périphérie ? Quels formidables jeux d'alliances géopolitiques toujours fluctuantes et d'intérêts nationaux contradictoires se mêlaient-ils ? Quelles craintes ancestrales, quelles mythologies nationales animaient les opinions publiques et influencèrent les décisions des diplomates ? C'est ce que raconte cette fresque magistrale. Multipliant les points de vue et faisant dialoguer avec brio études classiques et sources inédites (en anglais, allemand, français, bulgare, serbe et russe), Christopher Clark replace les Balkans au coeur de la crise la plus complexe de l'histoire moderne et en décrit minutieusement les rouages. Plus clairement que jamais, il montre que rien n'était écrit d'avance : l'Europe portait en elle les germes d'autres avenirs, sans doute moins terribles. Mais de crise en crise, les personnages qui la gouvernaient, hantés par leurs songes et aveugles à la réalité des horreurs qu'ils allaient déchaîner, marchèrent vers le danger comme des somnambules.

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Organisé par l'Institut Pierre Werner avec le soutien du CCRN.