Les Rencontres Européennes du Luxembourg
L’Europe et les rêves des jeunes
Samedi 20 octobre 2012
Ouverture : Alvin Sold, président des Rencontres européennes de Luxembourg
Il y a 61 millions de jeunes en Europe (15-24 ans), dont 22,5% sont au chômage.
Ces taux varient d’un pays à l’autre : 55,46% en Grèce, 52,9% en Espagne, 34,7% au Portugal et « seulement » 18,3% au Luxembourg.
La parole est donnée à cette jeunesse et à son désarroi.
La situation de la jeunesse et de l’Europe
Pierre-Henri Tavoillot, professeur à l’Université Paris Sorbonne et président du Collège de Philosophie, appelle de ses vœux une politique des « âges de la vie » permettant de refaire de l’Europe un rêve.
Helmut Willems, professeur de sociologie à l’Université de Luxembourg, dresse le portrait de la jeunesse d’aujourd’hui et des difficultés auxquelles elle est confrontée.
Des expériences individuelles : table ronde animée par Eddy Caekelberghs
Sven Clément, étudiant, représentant du Parti Pirate Luxembourgeois :
« Pourquoi est-ce que les jeunes devraient s’engager dans un parti dirigé par des vieux hommes aux cheveux blancs dans des costumes cravates ? »
Abdelhak Chenouili (Be): enseignant, membre de Ras El Hanout,
Sven Clément (Lu): étudiant, représentant du Parti Pirate luxembourgeois,
Kathleen Hischler (De): chercheuse, membre de Fraternité 2020,
Vincent Laurent (Fr): membre de Génération précaire,
Marlene Schick-Witte (De): étudiante, membre d’Edudrame et
Marie Schneider (De): porte-parole de Erasmus Student Network Deutschland,
partagent leurs expériences et désirs pour l’avenir.
Quelle Europe pour les générations futures ?
« Il y a peut-être un avenir pour l’Europe et sa jeunesse » Guillaume Duval
Guillaume Duval, rédacteur en chef de la revue Alternatives économiques, dresse le portrait de la situation économique européenne au regard de celles des Etats-Unis et de la Chine.
Selon lui, « vu de Mars ou de la Lune, s’il y a une zone qui devrait paraître pouvoir s’en sortir relativement aisément et avoir des perspectives relativement stables et favorables dans le monde, c’est plutôt l’Europe »
Claude Turmes, député européen luxembourgeois et vice-président du groupe des verts, estime quand à lui que « c’est nous-mêmes et les rapports de forces politiques en Europe qui créent les problèmes ».